La couverture du magazine “Sauvetage” de la SNSM a surpris plus d’une personne. “Nouveaux loisirs, nouveaux dangers” avec une image de Wing Foil. Beaucoup ont interprété cela comme une dénonciation du foil en tant que pratique dangereuse. Sauf que, c’est une interrogation. Sup Passion et Foil Magazine soutiennent la SNSM et nous sommes depuis quelques semaines partenaires du dispositif de sauvetage DIAL. C’est pourquoi, nous estimons important de vous donner quelques précisions concernant l’article.
Des équipements de plus en plus sophistiqués permettent de se faire plaisir sur l’eau. Leurs adeptes sont de plus en plus nombreux à les utiliser. Quels sont les risques ? Comment les limiter ?
Jean-Claude Hazera
Faire prendre conscience des risques
L’article commence avec l’exemple de deux amateurs en Wing Foil qui ont navigué pendant le deuxième confinement et en pleine tempête. Tout s’est bien terminé pour eux mais en cas de problème, qui aurait donné l’alerte et comment ? La question de l’équipement se pose. A ce titre, nous vous invitons à lire ou relire notre article sur le sujet : Martin Letourneur, son équipement sécurité. Et s’il avait fallu les secourir, des sauveteurs auraient risqué leur vie pour les retrouver, non sans peine. La voici l’inquiétude de la SNSM.
Va-t-on vers une multiplication des accidents ?
Avec l’évolution des matériaux et une relative simplification de la pratique, une vague d’intérêt pousse les pratiquants à se mettre au foil. L’article parle du Wing Foil mais aussi étrangement du e-foil et des loueurs. Il y a deux visions. La première se veut rassurante et pense que la pratique du foil est réservée à des sportifs expérimentés et prudents. L’autre se veut moins rassurante et se dit que c’est de plus en plus facile et que l’on va avoir de plus en plus de débutants expérimentés sur l’eau. Qui dit pratique accessible et budget moindre, dit plus de monde sur l’eau. Et donc, une augmentation des risques de collisions et de conflits d’usage entre les différentes pratiques nautiques et les baigneurs.
Quels accidents craint-on ?
En premier, se faire mal soi-même avec son matériel. La majorité des accidents arrivent à la tête. C’est pourquoi ,on ne vous recommandera jamais assez de porter un casque. Ensuite, les problèmes liés au vent. Que faire quand le vent forcit ou qu’il tourne ? Vous n’êtes jamais à l’abri d’un changement de météo. Le vent peut forcir et vous mettre en difficulté mais il peut aussi faiblir, voir disparaître. Et là, on va parler de flottabilité. Que faire si vous n’avez plus de vent, que vous devez plier la voile, revenir à la rame sur une planche de 40 litres qui coule et face au courant? Le risque de ne pas pouvoir revenir au bord est grand. Puis, se pose la question des risques de collisions entre les pratiquants, voire les nageurs. Il est primordial de respecter les zones de navigation, imaginez ce qu’un foil à pleine vitesse ferait sur un nageur ! Et là, on ne parle pas que de Wing Foil mais aussi de Sup Foil ou Surf Foil.
Pour le moment, aucun gros pépin ne nous est remonté concernant les pratiquants du foil.
La SNSM
Les solutions
En premier, faire confiance à l’innovation. Les dispositifs mis en place comme le largage est déjà un premier point. Les gilets d’impacts et les casques en sont d’autres. Vous avez aussi le DIAL, Dispositif Individuel d’Alerte et de Localisation. Nous sommes en train de vous préparer une vidéo explicative pour les semaines à venir.
La conclusion de cet article
La limitation des accidents se fera par le prise de conscience des risques par les utilisateurs. Il en va de l’attitude de chacun. L’article n’est en aucun cas une critique de la pratique du foil. Il a été écrit avec la collaboration de Bruno Sroka qui connait bien le sujet. Cet article est une explication détaillée de la pratique des sports à foil, afin de sensibiliser les lecteurs à cette nouvelle pratique. N’oubliez pas que la SNSM sauve des vies grâce à ses bénévoles et qu’il est important de les soutenir.
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