F-ONE nous présente leur matos avec le ride de Mizo Fernando Novaes et Julien Salles sur les vagues de Chicama. Les deux enchaîne les courbes sans interruptions et ce grâce à l’unique particularité de ce spot de rêve. En effet, les vagues de Chicama sont réputées pour être incroyablement large et surtout perdurer sur plusieurs kilomètres. Cela a le don d’étonner même ces deux riders aguerris. L’un d’eux s’estomaque même dans la vidéo en regardant sa montre connectée. Il y découvre qu’il vient de parcourir 55 kilomètres en foils sans efforts. Par ailleurs, la vague qu’il surfera là-bas pendant 6 minutes restera l’un des meilleurs moments de sa vie.
Mizo Fernando décrit le foil comme une expérience méditative. Effectivement, le son réduit du foil comparé à celui du surf lui permet de profiter, d’entendre et de ressentir la nature, les cris d’oiseaux, le vent, les vagues… Ces vagues sempiternelles ne semblent pouvoir faire que du bien aux deux rider en prolongeant ce sentiment de sérénité presque éternellement.
“Des vagues qui se déroulent parfaitement”
Chicama est le spot le plus connu du Pérou, il se situe à quelques centaines de kilomètres de la capitale, Lima. Dans la région de Pacasamayo tout le monde connaît l’endroit et le récit qui lui est propre. L’histoire de cet endroit raconte qu’il y a bien longtemps, des pirates naviguaient dans la brume non loin d’ici, accompagnés de trésors comment on en rêve. Mais la bonne fortune ne fut que bien plus courte que la plus petite des vagues de la région. Ils heurtèrent l’île de Macaví avec leur bateau. Plusieurs moururent avec leurs richesses mal acquises mais d’autres survirèrent. Les rescapés dérivèrent à l’aide du précieux courant sur des planches en bois. L’une de ces planches était gravée du mot “Chicama”. Ainsi, c’est par cette appellation que les visiteurs continuent de nommer la plage aujourd’hui.
Cette plage n’a pas fini d’émerveiller foiler et surfer du monde entier qui viennent chaque année prendre la plus longue vague de leur vie. Ces mêmes vagues que Julien Salles décrit comme semblable à une vague “créée par l’Homme” tant sa perfection est ahurissante.
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